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Par Karen Molard
Praticienne de Santé Naturopathe
Depuis le jour de sa naissance où l'intestin du nouveau né est ensemencé par la flore de sa maman lors du passage par les voies naturelles, jusqu'au jour de sa mort, la santé de l'être humain est largement tributaire de son terrain intestinal.
Toutes les médecines traditionnelles tiennent le bon état de l'intestin pour coresponsable de notre santé. Les anciens suivaient le transit avec grand intérêt et avaient souvent recours à des méthodes d'irrigation colonique en Grèce, des douches rectales avec massages abdominaux en Inde ou des plantes régulatrices en Chine.
Que l'on se souvienne par ailleurs que notre quotidien «Comment allez-vous ?» est un raccourci de la formule moyenâgeuse «Allez-vous bien…à la selle ?».
La flore intestinale est constituée de 100 000 milliards bactéries, soit 10 fois plus que le nombre de cellules dans le corps. On ne compte pas moins de 400 familles de bactéries dans notre précieux mais instable écosystème intestinal.
La flore de l'homme et la femme adulte en bonne santé se compose principalement de bactéries anaérobies (qui n'ont pas besoin d'oxygène) et lactiques (terme lié à l'acide lactique que produisent ces bactéries, et non au lait), constituant la flore commensale. Mais ces 100 000 milliards de cellules doivent être bien nourries mais aussi protégées et entretenues avec soin.
Les intestins sont en relation avec un grand nombre de facteurs santé :
La bonne et complète digestion et assimilation des aliments
L'élimination des déchets digestifs et biliaires
La synthèse des vitamines (notamment B et K)
La désintoxication permanente du bol alimentaire par la neutralisation des produits toxiques ingérés
L'équilibre acide/base du terrain
L'assimilation correcte de certaines hormones végétales (phyto-oestrogènes notamment)
L'effet barrière essentiel à notre immunité
L'inhibition du développement des champignons et bactéries pathogènes
A l'opposé, les perturbations intestinales peuvent générer :
Des carences vitaminiques
Une prise de poids
Des difficultés vasculaires
Une acidose chronique et un vieillissement précoce
Un affaiblissement des défenses naturelles
Une fragilisation de la muqueuse intestinale débutant par un état inflammatoire chronique pouvant aboutir à une cancérisation
Un auto-empoisonnement générant des états inflammatoires (affections en «ite», rhumatismes, sciatiques…), des infections diverses et migratoires dans les différents systèmes du corps
Des troubles locaux plus ou moins graves - de la constipation à la maladie de Crohn et pathologies auto-immunes
Une fatigue chronique
Des troubles de l'humeur
Un affaiblissement hépatique (le foie est impliqué dans plusieurs centaines de fonctions !)
Des réponses allergiques diverses (asthme, eczéma, rhume des foins…)
…
Les causes de la dégradation de la flore sont multifactorielles, mais les facteurs nutritionnels ont un rôle prépondérant à jouer.
Citons le raffinage systématique des céréales par élimination des fibres indispensables au transit et au drainage des toxiques sans parler de l'appauvrissement de notre baguette nationale en vitamines et minéraux.
Mais aussi les cuissons abusives, maladroites ou systématiques par destruction des vitamines et enzymes ; l'abus de protéines animales plus propices à l'entretien des putrescences du colon gauche et fournisseuses de surcharges en acide urique notamment sans oublier celui des produits laitiers de vache généralement allergènes et qui aboutit à une porosité anormale de l'intestin pouvant occasionner une flambée de maladies auto-immunes.
Les prises régulières de gluten, cette protéine des céréales (seigle, avoine, blé, orge notamment) qui lorsqu'elle est cuite et non accompagnée de vitamines E et B, a la fâcheuse habitude de se coller à la muqueuse intestinale et à ralentir le transit. Le Professeur Seignalet, en éminent immunologiste, a pu démontrer combien la muqueuse intestinale pouvait de nos jours souffrir de troubles de la perméabilité, ouvrant ainsi le passage aux protéines mal dégradées dans le flot sanguin. Il en découle non seulement diverses allergies ou intolérances alimentaires, mais également des pathologies auto-immunes, dégénératives ou cancéreuses.
Et puis une nourriture généralement appauvrie, irradiée, intoxiquée par les pesticides, herbicides, nitrates, fongicides… en un mot, inapte à couvrir les besoins nutritionnels de tout être humain normalement constitué.
D'autres facteurs doivent être cités :
Abus d'alcool, d'excitants
Facteurs médicamenteux (antibiotiques, anti-inflammatoires, sulfamides, laxatifs, etc…)
Sédentarité
Stress
Or, n'est-il pas fréquent de veiller plus attentivement aux vidanges de son moteur automobile qu'à son propre transit évacuateur ?
Prendre soin de sa flore intestinale, c'est également la réensemencer régulièrement par la prise de probiotiques qui sont nombreux et variés, et devraient dès lors être conseillés par un praticien de santé qui prendra en compte le contexte physiologique du patient.
Mais on réensemence bien plus souvent sa fosse septique de campagne que sa propre flore intestinale…
OUI, tout commence dans les intestins ; nous en occuper est le 1er pas vers notre Santé, notre globalité. Cela impliquera sans doute une réforme alimentaire progressive et adaptée, une responsabilisation quant à notre rapport à nous-mêmes, aux autres, à notre environnement qui n'est finalement que la représentation extérieure de ce qui se passe à l'intérieur de nous…
Une prise de conscience qui constitue un pas de plus vers une plus grande sagesse car, comme l'aurait dit Bouddha, «L'homme sage est celui qui va bien de l'intestin.»
Karen Molard est Praticienne de Santé Naturopathe, conférencière, consultante et éducatrice. Son 1er livre est en préparation ; le titre «La Responsabilité d'Être». Elle exerce dans le Morbihan en Bretagne (France).
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